Chapeau les archéologues !

Les outils d'un archéologue

Les archéologues utilisent de nombreux outils pour faire leur travail, des truelles aux brosses en passant par les pics dentaires.

Toutefois, l’une des choses les plus importantes que doit faire un archéologue est de porter des vêtements de protection appropriés.
Selon leur localisation, il peut s’agir d’un imperméable, de chaussures de randonnée, de gants épais…

Lorsque vous creusez dans un endroit très ensoleillé, il est important de porter un écran solaire et un bon chapeau.

Comme je suis archéologue depuis de nombreuses années, j’ai accumulé un certain nombre de chapeaux et chacun a sa propre histoire.

Chapeau à fleurs

Melbourne, Australie

À Melbourne, j’ai travaillé avec l’entreprise archéologique Dr Vincent Clark and Associates pour fouiller le site de Wesley Place.
Nous faisions des fouilles en vue d’un grand projet de construction et nous n’avions que quelques mois pour préparer le site.
Il y avait souvent des ouvriers du bâtiment sur le site qui travaillaient avec de grosses machines.
Lorsque c’était le cas, nous devions porter des casques de protection pour notre propre sécurité, mais les jours où l’équipe de construction n’était pas sur le site, nous n’avions pas ces règles strictes.
Je portais souvent ce chapeau de soleil fleuri pour me protéger du soleil australien.

Chapeau tissé

Ur, Irak

Travailler avec l’équipe de l’université de Stony Brook en Irak a été une expérience extraordinaire. Nous étions en train de fouiller sur le site d’Ur où une énorme ziggourat est restée debout pendant des milliers d’années. Bien que l’environnement ait été assez aride pendant les mois d’été, au printemps, le site pouvait être frappé par des pluies aléatoires. Mon chapeau a été mouillé pendant une journée particulièrement pluvieuse et n’avait pas encore séché le lendemain matin. Mon collègue irakien a donc eu la gentillesse de me laisser emprunter le sien. À la fin des fouilles, il m’a laissé le garder pour que je puisse un jour revenir en Irak et le revoir.

Grand chapeau

Rome, Italie

Parfois, même les archéologues oublient des choses. En été 2019, je suis allé à Rome pour retrouver les inscriptions que Maere a copiées lors de ses voyages entre 1898 et 1903. J’ai fait mon sac et j’ai vérifié deux fois ma liste, mais la seule chose que j’ai oubliée, c’est d’apporter un chapeau. L’été s’est avéré être très chaud, alors j’ai dû acheter un nouveau chapeau le deuxième jour de mon séjour. Je n’ai pas trouvé de bonne casquette de style archéologique, alors j’ai fini par en acheter une grosse. Il est très bien pour courir dans la ville à la recherche d’inscriptions, mais je ne voudrais pas le porter quand je fouille sur le terrain !


Idée pour une activité à la maison :
Avez-vous un chapeau qui a fait un voyage avec vous ? Ou peut-être quelque chose d’autre que vous emportez avec vous partout où vous allez ? Faites-lui un passeport avec une photo, une description et des timbres pour tous ses voyages !